J’espère que vous avez compris depuis longtemps , que, ce qui caractérise ou définit l’art « contemporain » ( ce qui lui est « consubstantiel », comme on dit en bas-limousin), c’est cette volonté compulsive de déconstruire des modèles, de péter les repères esthétiques, de casser les codes, interpeler le bourgeois, de faire bouger les lignes, d’explorer les interstices, de subvertir le sens commun, de questionner la peinture, la société, l’institution, le pouvoir ….40 ans que ça dure ce système simpliste de « créativité » bidon, et cela devient un peu lassant…Mais bon, puisque c’est ce qui fait le ciment et la logique interne de l’appareil bureaucratico-financier, qui, sans cela, serait immédiatement « déconstruit » et s’écroulerait sur lui-même, alors on continue à démolir allègrement dans les BAC, FRAC, CAC, IAC, MAC, au plus grand plaisir et profit des blaireaux contemporainophiles, qui voient ainsi leur propre déconstruction psycho-mentale ainsi valorisée et valorisante auprès de leurs potes aussi délabrés qu’eux intellectuellement.
Voilà l’image d’ un de ces blaireaux « déconstruits » (et vestimentairement « déstructuré » avec calebard et sacoches pendouillant, comme signe d’appartenance à la communauté des blaireaux culturo- identitaires) , qui n’a même pas compris qu’il ne fallait pas marcher sur ou dans l’œuvre, mais qu’il y avait une corniche tout autour avec un escalier pour y accéder, et pour mieux contempler l’oeuvre…
J’ai bien peur que par inadvertance j’aurais bien pu faire une contrefaçon de cette oeuvre, dans ma cave, ce qui pourrait me falloir plusieurs milliers d’euros d’amende outre quelques années de prison…
J’ai trop envie de faire du ménage !
Aucune esthétique… aucune émotion… aucune réflexion… aucune interrogation… une “oeuvre” qui laisse froid, sans envie, sans attirance, sans émerveillement, sans admiration… bref, l’antithèse de l’humain… et si le quidam en question (qualifié de manière insultante de “blaireau”) marche dans l’oeuvre au lieu de marcher au dessus c’est peut-être parce que de l’auteur de l’oeuvre ou du spectateur innocent le blaireau n’est possiblement pas celui qu’on croit… n’oublions pas que « l’eau peut vivre sans poissons mais que le poisson ne peut pas vivre sans eau » (lao tseu)… à méditer !